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Communiqué de presse
Elle est mauvaise pour nos entreprises car elle va entrainer de facto une augmentation de leur masse salariale et donc des problèmes de compétitivité et de prix.
Pour des entreprises comme les traiteurs organisateurs de réceptions et d’évènements, c’est une attaque en règle contre leur compétitivité car aujourd’hui le marché est international. Lors de grands salons comme la COP 21 ou le Bourget, des sociétés de traiteurs étrangères ont emporté des marchés car elles emploient des collaborateurs détachés assujettis à des charges salariales bien moindres que les nôtres.
Pour les professionnels dont la clientèle est composée d’entreprises ou de familles qui veulent organiser une réception, un séminaire, un mariage …, le prix va inéluctablement augmenter. Nous n’avons pas d’autres alternatives que de recourir à ces contrats courts, sauf à aller vers plus de précarité pour nos collaborateurs en les recrutant sous statut d’autoentrepreneur, un statut où la protection sociale est réduite à peau de chagrin. »
Le GNI appelle le gouvernement à la raison. « Il ne faut pas une taxe aveugle. Il faut regarder là où abus il y a et ne taxer que ceux qui abusent. Nous serons en mesure dans les prochains jours de proposer une alternative qui nous le pensons sera satisfaisante pour l’ensemble des acteurs. »