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La Reprise - Publié le 02/07/2021
A la suite de la publication du Décret maintenant l’interdiction de la consommation debout en intérieur au-delà du 30 juin, le GNI a immédiatement saisi le gouvernement.
Dans un courrier (ci-dessous) adressé au Ministre Délégué aux PME le 1er juillet, le Président du GNI explique que cette interdiction, qui devait être levée après le 30 juin 2021 « n’est pas acceptable pour (les) professionnels ».
Et pour cause, les cafés, les bars ou les pubs dont l’activité principale repose sur une consommation debout ne pourront pas rouvrir. Ils sont encore nombreux à être fermés et attendaient le 1er juillet pour rouvrir.
De même les restaurateurs, les hôteliers et les traiteurs organisateurs de réceptions se sont engagés sur des réceptions en mode cocktail debout en intérieur. Ils vont devoir annuler les réservations prises ou prendre le risque d’être en infraction.
Le GNI rappelle à l’occasion de ce courrier que les modalités d’accompagnement financier ont été revues à la baisse et que dans ces conditions, « les professionnels sont inquiets de ne pas pouvoir reprendre normalement leur activité, de pas être en mesure d’honorer leurs engagements et d’être incapables de faire face au mur de dettes qu’ils doivent désormais affronter. »
Didier Chenet conclu en demandant que soit immédiatement levée cette interdiction ou, si tel ne devait pas être le cas, que les entreprises particulièrement affectées par cette interdiction bénéficient d’un accompagnement financier à la hauteur de leur perte d’activité.
Une réponse est attendue du gouvernement.
Ce vendredi 2 juillet 2021, lors du Comité de Filière réuni par le Secrétaire d’État au tourisme, Didier Chenet a de nouveau exprimé la colère des professionnels confrontés au maintien de l’interdiction de la consommation debout en intérieur.
Le Secrétaire d’État au Tourisme a reconnu un durcissement de la position du Ministère de la Santé. Il s’est voulu optimiste cependant, ajoutant qu’il visait une levée de cette interdiction au 9 juillet prochain dans le cadre du décret qui doit être pris afin d’autoriser la réouverture des discothèques.
Le GNI continue de mettre la pression pour que cette contrainte sanitaire soit levée au plus vite.